- L’immobilier logistique est une activité désormais européenne, nous ne pouvons plus comprendre et agir à une échelle uniquement locale, régionale, nationale.
- Cette activité fait ses preuves de performance environnementale de manière spontanée, sans attendre seulement l’impulsion de la réglementation.
- Les délais et l’incertitude, réglementaire et fiscale, en France, portent atteinte à la compétitivité de la logistique française et de l’immobilier support.
- Nous devons sortir par le haut de l’
« injonction paradoxale » : si le secteur adhère
à l’objectif zéro artificialisation nette, celui-ci
doit s’accompagner d’une mise en cohérence des normes et réglementation : permettre de reconvertir des friches, de monter en hauteur, de densifier ... Sous peine de voir non seulement la logistique, mais aussi toute l’économie française pénalisée.
- L’innovation sera technique, technologique et portera sur les données, les nouvelles énergies, la performance environnementale, les process logistiques de plus en plus sophistiqués et performants. Mais elle sera aussi organisationnelle et incrémentale et surtout liée aux modes de consommation. La logistique s’adaptera aux besoins comme elle l’a toujours fait.
- En corollaire : Des signaux politiques forts doiver être adressés sur les transports en commun, les mobilités douces, voire la consommation domestique d’eau et d’énergie ou le recyclage,
un corpus clair de messages pour le citoyen- consommateur allant du choix du mode de livraison, au délai exigé ou accepté, en passant par le fait de consommer mieux.
- La préservation des capacités d’accueil foncières, actuelles et futures, relève de la responsabilité des collectivités en charge des règles concernant l’usage des sols. Elles disposent, avec les dernières évolutions législatives, d’outils mobilisables imméditement tels que l’identification de sites et équipements logistiques à préserver dans les PLU, la capacité d’imposer des aires de chargement/déchargement des marchandises sur fonds privés etc ...
- La profession met de grands espoirs dans la capacité décisionnelle du Comité Interministériel sur la logistique et dans l’opérationnalité de la Plateforme France Logistique annoncée par le Premier Ministre.